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Il existe des complications possibles liées à l’anesthésie et à l’intervention elle-même, telles qu’une infection, un saignement, un hématome, une altération de la cicatrice et des complications possibles liées à la pose de l’implant mammaire, telles qu’une rupture, une contracture capsulaire.

Contracture capsulaire

Lorsqu’une prothèse mammaire (ou tout autre corps étranger) est introduite dans l’organisme, elle crée, en réaction naturelle, une réaction cicatricielle autour d’elle, appelée capsule. La contracture capsulaire est une complication possible qui peut survenir à tout moment. Lorsque l’organisme crée ce tissu autour de l’implant, le seul but est de l’isoler, ce qui réduit les réactions possibles. Dans certains cas, sans en connaître la cause exacte, cette capsule comprime l’implant, créant ainsi une déformation et une gêne. Il est important de se rappeler que ce n’est pas l’implant qui a durci, mais la capsule qui s’est contractée.

Les raisons de la contracture capsulaire ne sont pas très claires. Voici les plus risqués :

Une éventuelle contamination bactérienne, qui peut provoquer une réaction inflammatoire qui entraînera une contracture capsulaire.
Localisation sous-glandulaire. Les implants situés au-dessus du muscle présentent un risque plus élevé de contracture capsulaire, mais pas les implants sous-musculaires.
Implants à surface lisse. Plusieurs études montrent une incidence plus élevée de contracture capsulaire avec des implants lisses.
Infection. La contracture capsulaire semble plus probable après l’infection.
Seroma. Si un sérome est apparu, il peut y avoir un risque accru de contracture.
Hématome. Les ecchymoses provoquent une réaction inflammatoire qui peut entraîner une contracture capsulaire.
le tabagisme. Le tabagisme diminue le taux d’oxygène dans le sang, ce qui peut entraîner un retard de guérison et éventuellement une réaction inflammatoire.
Il existe différents degrés de contracture qui sont classés comme suit.

Rendez vous dans une clinique pour faire une augmentation des seins. Genève est une ville où on peut trouver assez de chirurgien spécialisé en augmentation mammaire.

Première année. La poitrine est normalement douce et semble naturelle. La contracture est imperceptible.
Grade II. La poitrine est un peu dure mais son aspect est naturel.
Niveau III. La poitrine est dure et sa forme commence à paraître déformée.
Quatrième année. La poitrine est dure et complètement déformée. Une certaine douleur peut être associée à ce degré de contracture.

Hématome

Un hématome est un prélèvement de sang. Parfois, elle se résorbe spontanément, mais parfois il faut la vider. Pour réduire les risques d’hématome après une augmentation mammaire, ne prenez pas d’aspirine ni d’anticoagulants pendant au moins deux semaines avant l’intervention.

Infection

Comme pour toute chirurgie, une infection peut se produire. Les infections apparaissent généralement quelques jours après l’opération, mais elles peuvent se manifester à tout moment. Les symptômes typiques sont : fièvre, inflammation. La plupart d’entre elles peuvent être traitées par des antibiotiques, mais si elles ne répondent pas, il faut leur retirer la prothèse mammaire jusqu’à ce que l’infection soit résolue.

Seroma

Il s’agit d’une accumulation de liquide autour de la prothèse mammaire qui peut ou non devoir être retirée. Le corps absorbe le sérome et les petits hématomes, mais s’ils sont considérables, un drainage est nécessaire pour la guérison.

Rupture d’un implant et fuite de gel

Les fabricants d’implants mammaires conviennent qu’ils ne sont pas à vie. La rupture d’une prothèse mammaire peut se produire à la suite d’un traumatisme grave ou de l’usure de la surface de l’implant au fil des ans. En cas de rupture d’un implant mammaire en gel de silicone, celui-ci est contenu par la capsule qui l’entoure ; aujourd’hui, avec l’utilisation de gel de silicone cohésif, les probabilités de migration sont minimes. Des études récentes indiquent qu’il n’y a pas d’effet néfaste sur le corps produit par le silicone.

Parfois, la rupture de l’implant peut passer inaperçue, mais on observe généralement une diminution de la taille du sein et une altération de la forme, qui peuvent s’accompagner de douleurs ou d’un inconfort non spécifique.

Pour établir le diagnostic de rupture d’implant, il est nécessaire de procéder à des examens complémentaires tels que l’échographie, la mammographie ou l’imagerie par résonance magnétique.

Le risque de rupture augmente au fur et à mesure que les années s’écoulent depuis l’intervention, certaines études montrent que le risque augmente à partir de la dixième année. Les implants actuels ont une enveloppe plus épaisse et sont composés de gel cohésif pour réduire la possibilité de rupture.

Diffusion du gel

Le composant liquide du silicone peut se diffuser à travers l’enveloppe de l’implant en l’absence de rupture, étant absorbé principalement par la capsule qui l’entoure ou être capturé par les macrophages (cellules phagocytaires) du système immunitaire de l’organisme qui sont responsables de sa destruction.

Il est difficile de déterminer la quantité de liquide qui diffuse car les particules sont trop microscopiques pour être détectées par ultrasons, mammographie, scanner ou imagerie par résonance magnétique.

L’évolution de la conception et des caractéristiques technologiques des implants s’est considérablement améliorée ces dernières années, étant recouverts de multiples couches qui minimisent presque totalement les risques de diffusion.

Granulomes

En cas de fuite de silicone due à une rupture d’implant, une sorte de masse se forme dans le sein, appelée granulome. Elles ne sont pas malignes mais il est parfois difficile de les différencier d’une tumeur du sein, il peut même être nécessaire de pratiquer des biopsies pour un diagnostic définitif.

Évolution de la sensibilité

Toute intervention chirurgicale sur le sein, même une biopsie, peut signifier que le sein et/ou le mamelon présentent des changements de sensibilité. Ces changements peuvent être plus ou moins intenses et sont généralement temporaires, bien qu’il y ait des cas où ils sont permanents.

Après une augmentation mammaire, la plupart des femmes ressentiront un certain inconfort postopératoire. Il peut falloir quelques semaines pour retrouver une sensation normale du mamelon. Pendant le processus de guérison, vous pouvez remarquer un engourdissement ou une sensibilité accrue.

Il est important de se rappeler qu’il faut parfois un an, voire deux, pour retrouver une sensation normale, bien que la plupart le fassent beaucoup plus tôt.

Voir aussi https://www.hug.ch/chirurgie-plastique-reconstructive-esthetique pour en savoir plus !

 

Lejiga N. Ugifunititi

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Lejiga N. Ugifunititi

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