chirurgie esthétique

FAQ Toxine botulique

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Qu’est-ce que la toxine botulique ?

La toxine botulique est une neurotoxine produite en anaérobiose (c’est-à-dire en l’absence d’oxygène) par Clostridium botulinum, qui est responsable des toxines du botulisme. Elle produit sept types de toxines (A, B, C1, D, D, E, F, G), qui agissent en bloquant la libération présynaptique de l’acétylcholine et préviennent ainsi la transmission nerveuse.

La toxine de type A, utilisée pour des raisons esthétiques, est la plus puissante : elle est produite en laboratoire, purifiée et utilisée pour le traitement de maladies telles que le blépharospasme ou l’hyperhidrose (transpiration excessive) ; plus récemment elle a également été utilisée pour le traitement esthétique des rides de la partie supérieure du visage. La toxine agit en relâchant les muscles du visage responsables de la formation des rides, de manière à rendre la peau lisse et à donner au visage un aspect plus naturel et détendu. Les muscles affectés par la toxine subissent une paralysie flasque temporaire ; la nouvelle transmission nerveuse est restaurée dans un temps variable (minimum 3 mois), obtenant la réversibilité complète de la fonction de la plaque neuromusculaire. La dose létale est d’environ 40 unités internationales (UI) par kilogramme de poids corporel (correspondant à environ 25-30 bouteilles de toxine botulique A).

Indication pour le botox

La toxine botulique de type A est indiquée pour la correction des rides dynamiques, c’est-à-dire celles formées par le mouvement des muscles faciaux : elle peut notamment traiter les rides périoculaires (pattes d’oie), frontales, glabelles (rides qui se forment dans l’espace entre les sourcils) ou autres sites du visage et du cou ; elle est aussi particulièrement efficace pour le traitement des hypersudordres axillaires et palmplantares, entraînant la disparition des transpirations pendant 6-9 mois de durée variable.

Contre-indications absolues

  • Troubles de la plaque neuromusculaire (syndrome de Lambert-Eaton, myasthénie grave) ;
  • allergie à l’un des composants du produit injecté (toxine botulique, albumine humaine, etc.) ;
  • prendre des médicaments qui peuvent interférer avec la transmission neuromusculaire et renforcer l’effet de la toxine (aminoglycosides, pénicillamine, quinine, inhibiteurs calciques) ;
  • Grossesse
  • Allaitement